Je (Mazoughou GOEPOGUI, fondateur de Magoé Technologie) suis né pendant la dernière récolte des arachides avant la mort du président Amed Sékou Touré à Kpokolovassama, un petit village de la préfecture de Macenta au sud de la Guinée.
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J'ai été scolarisé en 1990 par le mari de ma tante M. Dougo Guilavogui (enseignant) dans un village qui s'appel Doussouyaradou où j'ai fait la première année. La deuxième année je suis venu poursuivre mes études dans mon village où j'ai étudié jusqu'en 3ème année. J'ai continuer ensuite la 4ème année jusqu'en 6ème dans le village de ma mère (Bakpaou).
J'ai fais le collège dans la sous préfecture de Balizia et le lycée au Lycée Amilcar Cabral de Macenta (science maths).
En 2003 j'ai eu mon concours d'orientation à l'université (option Maths Physique à l'Université Gamal Abdel Nasser de Conakry).
A partir de la 3ème année je me suis orienté en physique puis physique du corps solide en 4ème année.
J'ai fini l'université en 2007 avec le diplôme de maîtrise. La même année j'ai été retenu comme hommologue à l'Institut Supérieur de Technologie de Mamou où j'enseigne jusqu'à présent.
Passionné d'électronique depuis mon entrée à l'université, je me suis beaucoup investi dans l'autoformation. Je partais travailler parfois dans des ateliers de réparation de téléviseur. j'ai fais mon premier montage électronique en 2008 avec l'appuis de M. Boubacar Sarr. A partir de là j'ai touché à divers domaines de l'électronique.
Au fil de mes activités, je me suis de plus en plus intéressé à l'électronique numérique, tandis que j'exerçais dans le secteur de l'électronique analogique. Cela m'a emmené à m'intéresser à l'informatique.
Je me suis alors intéressé de plus en plus à l'électronique programmable, tout en continuant mon exploration de l'informatique. Ceci m'amène à aborder les problèmes aussi bien du côté matériel (électronique) que logiciel (informatique).
Comme j'aime relever des défis et comprendre ce qui m'entoure, je travail régulièrement sur la programmation logiciel ainsi que la création de site web.
J'étudie sans arrêt, car tout m'intéresse, c'est d'ailleurs mon problème : je manque de temps pour tout faire.
J'ai suivi plusieurs formations diverses et variées. On pourrait les résumer comme suit :
- Ma formation de base est scientifique, axée sur les maths et la physique.
- Pendant mes études universitaires, j'ai suivi des formations en leader ship, esprit d'entreprise et recherche d'emploi, ainsi que les cours d'anglais.
- J'ai fait le master sur les systèmes énergétiques et environnement au Laboratoire d'Etude et de Recherche en Energétique Appliquée (LEREA) de l'Université Gamal Abdel Nasser de Conakry.
- Le reste de mes connaissances a été acquis, soit de façon autodidacte, soit sur le terrain professionnel.
En plus de l'électronique et de l'informatique, je dois aussi avouer que j'ai été danseur quand je faisais le lycée (nous avions un groupe de danse dénommé les sorciers du Zaiko).
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J'ai également fais la photographie du collège jusqu'à l'université.
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J'ai aussi fais la calligraphie du lycée jusqu'en 2ème année à l'université.
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Il faut cependant dire que je n'ai plus de temps pour faire certaines choses. Aujourd'hui, ma passion c'est: l'enseignement, l'électronique, l'informatique et l'entreprenariat.
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En plus du fait que j'ai créé l'entreprise Magoé Technologie, qui signifie "la pétite technologie", en langue Loma; j'ai enseigné à:
- L'Institut Supérieur de Technologie de Mamou
- L'Université UDECOM de N'Zérékoré
- L'Université Roi Mohamed VI de Conakry
- L'Université Nongo de Conakry (UNC)
- L'Université Kofi Annan de Guinée
- L'Université UNIC de Lambayi
- L'Université de N'Zérékoré
- L'Université Check Modibo Diarra
- L'Université La Source
Je n'en fait pas mystère. Je suis quelqu'un de profondément opposé à la démocratie telle que présentée par la classe politique guinéenne. A y voir de près, j'ai l'impression que nos leaders politiques n'ont d'autre programme que le langage ethnique. Lorsqu'ils sont devant la masse, ils se présentent comme le candidat de tous les guinéens; mais quand ils sont avec leur communauté, le message est clair: "battons nous pour que notre communauté accède au pouvoir". Ce qui fait que de nous jours, tous les partis politiques sont pris en otage par les coordinations régionnales. Ces coordinations, au lieu d'être vecteurs de promotion de l'unité nationnale et de la cohabitation pacifique, sont plutôt devenues des syndicats communautaires. Avec de tel comportement, on ne peut s'atendre qu'à ce que nous vivons actuellement; ça ne doit donc étonner personne!
Le pire dans tout ça est qu'on assiste à une manipulation poussée d'une jeunesse désoeuvrée. Cette manipulation est entrain de donner naissance à l'intégrisme politique. Ce qui est pourtant dangereux pour la paix dans un pays.
Il faut cependant reconnaitre qu'aucun de nos leaders politiques (pouvoir comme opposition) ne se soucie de la jeunesse. La preuve est qu'ils sont toujours indifférents face à ce qui se passe dans nos écoles et universités. Ces écoles et universités sont entrain de sacrifier l'avenir de la jeunesse car les programmes et les méthodes de formation ne sont souvent pas adaptés avec le marché de l'emploi.
La conclusion la voici: le leader politique qui dit:
- Qu'il se bat pour la jeunesse est un menteur: pendant les mouvements de protestations, ils jetent les enfants d'autrui dans la rue, pendant que leurs enfants étudient normalement à l'extérieur; lorqu'ils arrivent au pouvoir, ils écartent les jeunes sous prétexte qu'ils n'ont pas d'expérience.
- Qu'il se bat pour l'intérêt de la nation est un menteur: nos politiciens font plutôt la politique pour s'enrichire sur le dos du peuple.
- Qu'il se bat pour l'instauration de la démocratie est un menteur: tous nos partis politiques se définissent à l'image de leur leader. Le leader le reste tant qu'il est vivant. Aucun texte du parti ne limite le nombre de mandat.
Je pense donc que la vraie démocratie c'est:
- L'alternance au sein même des partis politiques.
- Parler au nom de tous les guinéens et non au nom d'une communauté.
- servir l'intérêt du plus grand nombre, et cela en tentant d'élever le niveau des plus démunis.
En ce sens, j'ai écris un ouvrage sur l'unité nationnale (page de garde ci-dessous)
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