Données statistiques
La population de la Guinée est estimée en 2020 à 12 559 623 habitants dont
52 % sont des femmes (RGPH).
La majorité de cette population est jeune (44% ont moins de 15 ans et
74% ont moins de 35 ans).
Le poids démographique de cette population de jeunes et de femmes induit prioritairement des besoins
dans les domaines sociaux (santé, éducation) et économiques (emploi, formation) dont le pays n’arrive
pas à assurer suffisamment la satisfaction.
Pour le cas de l’éducation, les chiffres en disent long avec un taux d’analphabétisme de plus 60 %
qu’on justifie en partie par un faible taux d’inscription des enfants et, en particulier, des filles qui prennent
malheureusement la tête du peloton surtout en zone rurale.
Les raisons
Plusieurs autres raisons, selon les spécialistes de politique sectorielle de notre pays, expliquent ce
phénomène malgré des efforts faits par le gouvernement avec les partenaires. En plus des difficultés
de financement pour inverser les tendances, notamment dans l’accès afin de permettre à un nombre plus
important d’enfants de commencer leur scolarité dès le bas âge, on évoque aussi l’amélioration de
la qualité et de la gestion dans tous les aspects comme condition nécessaire à l’atteinte de
l’éducation universelle de qualité pour tous les guinéens comme le recommandent les dispositions
des ODD (Objectifs De Développement) de l’UNESCO.
Selon les mêmes analyses, il faut rappeler qu’il existe d’autres raisons fondamentales axées sur
le manque de structures d’encouragement ou de reconnaissance des efforts individuels et collectifs,
surtout ceux des filles dans le domaine des sciences afin de favoriser l’égalité des
chances de réussir et de relever les défis en terme de qualité.
Accompagnement du mérite
La communauté scientifique mondiale, consciente de l’intérêt de cette valeur ajoutée, a édifié plusieurs dispositions
qui sont à l’origine des résultats des progrès énormes enregistrés le long de l’histoire.
On pourrait même se poser la question de savoir :
Que deviendraient les auteurs des inventions de valeurs particulières dans les sciences et dans les professions en
physique, en chimie, en biologie, en littérature, etc., s’il n’y avait pas de distinctions comme les NOBEL,
les RENAUDO, ... ?
Ces distinctions qui sont vieilles de plus de 100 ans.
Par ailleurs, l’école étant considérée comme un centre par excellence qui doit faire, en plus de sa mission
traditionnelle d’enseignement-apprentissage, la promotion des valeurs dans tous autres domaines de la vie tels :
le développement social, l’économie, la protection de l’environnement, l’information et la formation,
il devient donc un devoir pour les décideurs de s’investir pour réussir tous les paris.
Le cas guinéen
La Guinée, sous cet angle de vue, a un passé glorieux qui mérite d’être remémoré par la jeunesse appelée à assurer notre
relève. Des noms comme : Camara Laye ; Kéita Fodéba ; Williams Sassine ; Djibril T Niane…au rang des anciens, auxquels
viennent s’ajouter des plus récents comme Aguibou Barry de Labé, détenteur d’un brevet d’invention d’une pompe à eau ;
Guillaume Hawing, grand prix de la science et de l’innovation au Maroc, … sont aussi autant d’exemples qui méritent d’être
cités et célébrés pour encourager à rallier le cercle des exemples de réussites scientifiques dans notre pays.
Voici le cadre qui constitue le leitmotive de la création d’une semaine nationale du mérite scolaire (SENAMSCO)
qui vise à non seulement faire la promotion de mérite et l’émulation saine en milieu scolaire, mais aussi et
surtout récompenser les plus méritants pour la construction d’un système éducatif performant et compétitif dans
notre pays.